Né à Paris le 12 décembre 1747. Officier
d'artillerie, Conventionnel et Député au conseil des Cinq Cents (Gard).
Ancien éléve de l'école d'artillerie de Fère, Aubry est colonel de la garde
nationale de Nîmes en 1790 et maire de cette ville. Le Gard l'élit à la
Convention A peine arrivé à Paris, il est envoyé en mission sur les côtes de la
Méditerranée, en Languedoc et en Roussillon, Lors du procès du roi il vote pour
l'appel au peuple, puis pour la mort avec sursis. Actif, ambitieux et intrigant, Aubry profite de ses compétences de militaire de carrière
pour tenter de s'opposer à l'amalgame des volontaires avec les anciennes
troupes. Nommé général de brigade le 15
mai 1793, il est affecté à l'armée des côtes de Cherbourg, d'où il envoie une
protestation contre l'arrestation des Girondins. Cela lui vaut d'être arrêté le
3 octobre 1793. Libéré seulement en décembre 1793, il revient à la Convention.
Membre du Comité de salut public, il affecte Bonaparte à l'armée de l'Ouest et,
sur le refus de ce dernier, le fait rayer de cadres. On lui a aussi reproché
d'avoir favorisé la promotion de ses amis et de s'être nommé général de division
alors qu'il dirigait le comité de la guerre qu'il dirigait le Conseil des
Cint-Cents, il s'affirme très hostile aux Directeurs et favorable à la
monarchie. Proscrit après le coup d'Etat du 18 fructidor.
Envoyé à Rochefort et embarqué pour la Guyane Il s'évade de Sinnamary, en juin
1798 avec sept autres déportés, mais meurt peu après son arrivée au Surinam, le 17 juillet 1798.
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