Bagne de Guyane Histoire

Histoire du Bagne de Guyane

 

Avec la collaboration de J.P. Baucheron - Josette GL - Marielle Thouvenin - Paul Jadin - Sylvain Sankalé - Philippe P.L. de Ladebat - Gilbert et Marcel Gonthier – Michel Moracchini – Denis Vuillaume - Paul Jadin

 
Le Bagne
   
 
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A partir de 1858, le pénitencier de St Laurent accueillera tous les condamnés. Les camps de l'Est de la Guyane sont progressivement évacués. Face à l'arrivée massive et continuelle des condamnés, sont créés d'autres camps aux alentour de St Laurent.

Pour les femmes condamnées, le camp de Mana en 1859. Ensuite,  les camps de l'îlet St Louis, St Pierre (1861),St Jean, Ste Anne(1863), St Maurice, Ste Marguerite(1864), Sparouine, La Forestière (1866), Les Hattes, Coswine, Charvein (1896), Nouveau Camp (1899), Nouveau Chantier, Les Malgaches (1906), Godebert 1909, Loulette, et Lorrain. Tous ces camps annexes avaient une mission bien particulière. Plus loin Saut Tigre, Crique Anguille.

Le 27 mai 1885 est votée la loi sur la relégation. Cette loi décide la transportation des récidivistes de menus larcins. Ces condamnés ne sont pas soumis au même régime que les autres bagnards, condamnés à de lourdes peines.

Avant d'atteindre la terre Guyanaise, les forçats sont transférés depuis leur lieu d'incarcération vers le point d'embarquement, l'île de Ré, et, jusqu'en 1933, le voyage se fait à pied, enchaînés, jusqu'au lieu le plus proche de chargement dans un wagon cellulaire de chemin de fer. Le convoyage de ces condamnés n'était pas une priorité pour les compagnies de chemin de fer

Le voyage durait parfois plusieurs jours. Arrivés à St martin de Ré, bien souvent à bout de force, ils sont logés dans de grandes cellules, et nourris convenablement, afin de supporter le pénible voyage

La date du départ enfin arrivée, munis de leur paquetage, tondus la veille, ils embarquent à bord d'un navire de la marine militaire. A partir de 1891 et ce jusqu'à la fin du bagne en Guyane, les condamnés sont transportés à bord de bateaux de la Société Nantaise de Navigation, qui avaient pour noms, Ville de St Nazaire, Calédonie, et pour les plus célèbres Loire et Martinière, ces deux bateaux spécialement aménagés pour le transport des condamnés.

L'embarquement à bord des navires, se fait par l'intermédiaire d'un chaland qui prend les hommes à terre.

Le navire La Loire est torpillé pendant la première guerre mondiale.

 

Après la fin du conflit, en remplacement, le choix de la Société Nantaise de Navigation se porte sur un bâtiment Allemand du nom de Douala, construit en 1912, long de 120 mètres, Il est spécialement aménagé de manière à recevoir environs 670 condamnés. Rebaptisé La Matinière, Il assure le transport jusqu'à la fin du bagne en Guyane. Désarmé en 1939, il est coulé lors d'un bombardement au début de la Guerre.

 

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