Histoire du Bagne de Guyane

Avec la collaboration de J.P. Baucheron - Josette GL - Marielle Thouvenin - Paul Jadin - Sylvain Sankalé - Philippe P.L. de Ladebat - Gilbert et Marcel Gonthier – Michel Moracchini – Denis Vuillaume - Paul Jadin

L'enfer dans un paradis
Appelée aussi île du silence, car les condamnés n'avaient pas droit à la parole, les communications se faisaient par gestes ou écrits. Réservée aux fortes têtes, et condamnés récalcitrants, isolés dans des cellules, et surveillés en permanence jour et nuit par des gardiens armés. Sur cette île il y avait une simple infirmerie. Une tannerie en 1855 produisait le cuir pour la fabrication des chaussures des condamnés
Appelée aussi île du silence, car les condamnés n'avaient pas droit à la parole, les communications se faisaient par gestes ou écrits. Réservée aux fortes têtes, et condamnés récalcitrants, isolés dans des cellules, et surveillés en permanence jour et nuit par des gardiens armés. Sur cette île il y avait une simple infirmerie. Une tannerie en 1855 produisait le cuir pour la fabrication des chaussures des condamnés
L'île Saint Joseph, porte sur son sommet les deux immenses bâtiments, contenant les cellules des réclusionnaires. Dans le bas, le camp contient deux à trois cents forçats. C'est à Saint Joseph que débarquent. les nouveaux contingents amenés par la Loire pour être répartis sur les différents pénitenciers, suivant les besoins et les demandes émanant des directeurs
Sur cette île, du 21 au 23 octobre 1894 des anarchistes condamnés au bagne se révoltent. Ils refusent de se rendre, et sont abattus par les gardiens. Parmis eux: Charles Achille SIMON- Piere MEYRVEIS - Aubin MARPEAUX - Léon LEAUTHIER - Antoine CHEVENET L’endroit de l’exécution s’appelle la roche du Crime.