Bagne de Guyane Histoire

Histoire du Bagne de Guyane

 

Avec la collaboration de J.P. Baucheron - Josette GL - Marielle Thouvenin - Paul Jadin - Sylvain Sankalé - Philippe P.L. de Ladebat - Gilbert et Marcel Gonthier – Michel Moracchini – Denis Vuillaume - Paul Jadin

 
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Joseph Napoléon Sébastien Sarda Garriga

Dit Sarda-Garriga,  est né le 18 décembre 1808 à à Blanes, un hameau  de la commune de Pezillas-la-Rivière (Pyrénées Orientales).

Le jeune Sarda a pour parrain Joseph Bonaparte, frère de l’Empereur, roi d’Espagne.

Il fait carrière dans l’administration des finances et se distingue par ses idées républicaines. Il épouse en 1841 Eve Louise Poncelet de Mauvoir, veuve du vicomte de Lodin, dont il aura un enfant .

En 1848, Victor Schoelcher, membre du gouvernement provisoire le nomme commissaire général de la République à la Réunion pour y mettre en application le décret de l'abolition de l'esclavage.

Arrivé à l'île de la  Réunion, en octobre 1848. L’Assemblée des propriétaire du Nord de l'île lui demande de reporter l’application du décret à la fin de la campagne sucrière. Sarda-Garriga refuse et promulgue le décret . Les membres de l’Assemblée se séparent sans manifester de résistance. Quelques jours plus tard, Sarda-Garriga  rend obligatoire pour tout affranchi la possession d’un contrat de travail. De novembre à la mi-décembre, Sarda Garriga entreprend une tournée d’explication dans l’île, en vue de rassurer maîtres et esclaves et d’exhorter la population au calme et au travail. Menant à bien sa mission, il décrète l’abolition de l’esclavage le 20 décembre.

En 1849, il épouse en secondes noces Mme Clément, veuve du directeur des Monnaies de Paris.

Relevé de ses fonctions, il quitte la Réunion au mois de mai 1850.

Sans poste dans une apparente disgrâce pendant une année.

Il est nommé commissaire général de la Guyane en 1851. C'est à lui que revient l'honneur d'accueillir en 1852 les premiers condamnés. Plein d'illusion sur les chances de réinsertion des condamnés, il dut se rendre compte rapidement que ses espoirs étaient illusoires. En outre très hostile au clergé, et opposé  à la politique de l’Empereur Napoléon III, il est destitué de ses fonctions en 1853, est remplacé en 1854 par l'amiral Fourichon.

La carrière du fonctionnaire s’achève ainsi. Sarda-Garriga se retire dans sa propriété de Heudreuville, dans l’Eure, où il vit  dans le plus complet dénuement. 

Il meurt le 8 septembre 1877 à Mesnil-sur-l'Estrée dans l'Eure.

 
 
   

© 2001-2005 Guy Marchal