Arrivé à l'île de la Réunion, en octobre 1848. L’Assemblée des propriétaire du Nord de l'île lui
demande de reporter l’application du décret à la fin de la campagne sucrière.
Sarda-Garriga refuse et promulgue le décret . Les membres de l’Assemblée se séparent
sans manifester de résistance. Quelques jours plus tard, Sarda-Garriga rend obligatoire pour tout affranchi la possession d’un contrat de
travail. De novembre à la mi-décembre, Sarda Garriga entreprend une
tournée d’explication dans l’île, en vue de rassurer maîtres et esclaves et
d’exhorter la population au calme et au travail. Menant à bien sa mission, il
décrète l’abolition de l’esclavage
le 20 décembre.
En 1849, il épouse en secondes noces
Mme Clément, veuve du directeur des Monnaies de
Paris.
Relevé de ses fonctions, il quitte la Réunion au mois de mai 1850.
Sans poste dans une apparente disgrâce pendant une année.
Il est nommé commissaire général
de la Guyane en 1851. C'est à lui que revient l'honneur d'accueillir en 1852 les premiers
condamnés. Plein d'illusion sur les chances de réinsertion des condamnés, il
dut se rendre compte rapidement que ses espoirs étaient illusoires. En outre
très hostile au clergé, et opposé à la politique de l’Empereur Napoléon III, il est destitué de ses fonctions en 1853, est remplacé en 1854
par l'amiral Fourichon.
La carrière du fonctionnaire s’achève ainsi. Sarda-Garriga se retire dans sa
propriété de Heudreuville, dans l’Eure, où il vit dans le plus complet dénuement.
Il meurt le 8 septembre
1877 à Mesnil-sur-l'Estrée dans l'Eure.
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